[Proposition de musique: Ascension de Fear Factory]
Dans les imposantes montagnes se trouvaient des tunnels, recelant de bien sombres secrets.
Au fin fond de ces tunnels se trouvait une citadelle antique, apparement abandonnée par un peuple ancien fuyant une menace inconnue pour moi.
C'est ainsi que je m'installais tranquillement dans une de ces habitations, insouciant. L'endroit était vaste, et étrange. Le sol de pierre était couvert de neige à certains endroits, et couvert d'herbe bleue à d'autres. Le plafond, entièrement décoré d'arabesques gravées dans la pierre, formait un dôme très plat. D'immenses stalagmites formaient des piliers, et avaient été taillées en spirales hérissées de crochets en cristal.
Au centre de la pièce se trouvait un cercle vide, peint en bleu nuit et rehaussé de lisérés argentés. Des tables rondes étaient disposées en cercle autour de ce centre, et chacune d'elle, en acier pur, était décorée d'une spirale, bleu nuit elle aussi, qui rapellait le motif central.
Tout autour de la pièce se trouvaient des alcôves, contenant un lit, des étagères, et un plafonnier en cristal bleuté. Les lampes de la pièce principale étaient orangées, sûrement pour rapeller la lumière du jour.
Je découvrais une civilisation passionnante, qui avait eu l'ingéniosité de recréer un rythme de vie tel qu'il était en surface. Les lumières étaient automatiques, et de la nourriture apparaissait, générée par de cônes qui sortaient du plafond, et qui, en se soulevant des plats, laissaient de la nourriture.
Je fis de cette citée -composée de maison de la sorte uniquement- ma base montagnarde. L'accès était difficile, et donc protégé naturellement.
[Proposition de musique: The Kid on the mountain (musique Irlandaise)]
Je descendis alors de mon repaire pour aller en plaine, j'avais eu vent d'une réunion de villageois qui se tenait sur un plat au bas des montagnes. Tout le monde y venait chargé de victuailles.
[Proposition de musique: Road to sligo/tripping up the stairs (Musique irlandaise)]
J'y passais une nuit à danser et à faire connaissance avec les gens du coin. Ils me parlèrent de leurs habitation troglodytes, que je devinais comme rémanence de leur passé souterrain, et, faisant foin de méfiances envers les inconnus, ils me firent danser avec eux. Au son d'instruments que je n'avais jamais vu avant, ils donnaient envie de sautiller joyeusement, tout en oubliant les soucis. Je dansais alors avec diverses personnes. Une villageoise vêtue dune robe ocre, avec une ceinture jaune nouée autour de la taille, vint me prendre par les mains, et m'entraîna au milieu de la piste en terre battue. Les pas étaient simples, aussi me mis-je rapidement à profiter de cette danse. Tous me regardaient faire avec enthousiasme, et battaient la mesure avec leurs mains, tout en dansant.
Après quoi je passais entre les bras de plusieures personnes enchantées de voir une nouvelle tête. Le fête étant bien arrosée, je me trouvais fort fatigué en prennant le chemin du retour. Les villageois me saluèrent cordialement, tous, femmes, hommes et vieillards, heureux d'avoir affaire à quelqu'un de convivial.
Je rentrai à mon repaire transi de fatigue, et m'endormis dans une des confortables alcôves. J'avais été invité à revenir à ce rassemblement une semaine après, et je sentais que le temps ne me laisserait pas récupérer.