Il n'y a personne ?

L'Hiver ne semblait pas être très rude, ni très compliqué dans cette ville. Je suis arrivé en fin d'hiver, et c'était très doux, le printemps menaçait d'être redoutable. Le vent n'est pas désagréable et s'engouffre dans les capes des voyageurs qui tout comme moi débarque dans cette grande cité. J'ai fait le tour de l'île-métropole. C'est spacieux, rempli de recoins magnifiques. J'aurais imaginer plus de vie cependant dans la région de Ko-metru. La petite cascade de protodermis, d'eau et le grand réseau de transport de Le-metru sont des lieux incroyables.
Et malgré tout cela, lorsque je suis arrivé, je me suis dit qu'il n'y avait pas grand monde pour m'accueillir.
J'ai croisé plus d'animaux sauvages que d'habitants.J'ai rencontré plus de plantes que de visages.

Je me demande bien ce qui s'est passer ici. Lorsque mon vaisseau a été attiré vers cette île, les eaux étaient claires et semblaient pures. Les quelques dauphins, ou animaux marins dansaient librement avec joie. C'était amusant les quelques premières heures, comme si les habitants jouaient à cache-cache en vous suivant et en vous laissant des indices.
Mais après plusieurs jours à découvrir et à explorer, notre cœur est alourdi, nous voulons encore et toujours découvrir de nouvelles choses et redécouvrir ce que nous connaissons déjà. Le goût d'un fruit, l'idée d'un trésor, une photographie magique d'un lieu inexploré.
C'est effectivement la découverte de l'inconnu qui pousse les individus à devenir ce qu'ils sont. Et ce que je suis.

Je suis un aventurier. Mon but est de trouver à travers les îles et les continents du monde  des nouvelles découvertes et d'aider d'autres personnes, de partager des expériences uniques.
Un véritable pionnier de l'exploration.

Je viens d'une île perdue, tellement lointaine que personne n'y a jamais prêtée attention. J'étais encore jeune lorsque l'Univers c'est divisé et que des millions de citoyens de Solis-Magna sont partis sur Bara-Magna ou Bota-Magna. Lorsque des Toa se sont unis contre les derniers remparts des Makuta. Je dois avouer, personne ne m'a jamais demander de me battre pour cette cause. Lorsqu'il y a eut le changement et qu'Aqua-Magna fut chamboulée, tout le monde avait oublié ma petite île.
Notre Turaga nous avait dit de nous mettre dans nos canisters et d'attendre patiemment.

Et on a attendu.
Encore. Et encore.
Si longtemps que lorsque je suis sorti de mon canister, mes frères et mes amis avaient déjà eut le temps de reconstruire des structures et des maisons. J'étais le dernier à m'éveiller de mon canister. A cause de cela, le Turaga ne voulu pas me donner une tâche manuelle trop compliqué. Et c'est ainsi que je suis devenu " le chasseur de la plage" . En vérité, mon travail était de nettoyer la plage, du reste des fracas de l'énorme tremblement de terre et des catastrophes.
Et un jour, un petit coffret fit sont apparition. Il était bien enfoui dans le sable. Il était en métal, en bois, et sa bordure dorée c'était effacée avec le temps. J'étais tout content de mon trésor, que ce jour là j'oubliais ma pelle sur la plage, et c'était émerveillé que je découvrais ce que contenait ce coffre.
Une belle surprise qui m'avait conduit jusqu'ici. Jusqu’à Metru-nui. La cité des Légendes.

Il y avait des grandes statues de personnages qui semblaient importants. Que je ne connaissais pas. Je connaissais Toa Lhikan. Certaines de ses statues étaient juste des sculptures de guerriers qui avaient aider l'univers en leurs temps. Visiblement même des Héros d'univers différents avaient été représentés. Les Matorans étaient très reconnaissants envers tous ceux qui les aidaient.
Matoran. C'était ce que j'étais avant. Et je pense que même si les matoran sont plus faibles ou plus petits que les autres, ils sont surtout beaucoup plus courageux et leurs principes font d'eux des habitants de l'univers particulièrement utiles et il m'est impensable d'imaginer un monde sans eux.
Qu'importe l'île ou le territoire, les matoran on toujours été le cœur de l'univers.

Et il n'y avait plus de Matoran à Metru-nui.

Il n'y avait plus personne.

Redressant ma tête vers une immense Tour, j'avais serré encore plus fort la lanière de mon sac de voyage. Mon petit masque tremblotant, je décidais de m'y avancer.

Il s'avance d'un pas assuré vers le bâtiment, il sait que ce dernier est important. Il y a très longtemps, c'était considéré comme le Colisée. Puis le bâtiment fut totalement reconstruit, et de nombreuses organisations y passèrent. Des héros légendaires, comme des ennemis de l'univers, tous y étaient déjà passer. Ce lieu était immense, et lorsque Sholii pose sa main sur la porte gigantesque du building, une faible poussière s'envole. Que se passera-t-il dans quelques instants ?
La porte frémit et s'ouvrit dans un grincement de gonds rouillés.

-Ils ont même oubliés de fermer les portes ?

Sholii n'en revient pas. Comment un lieu aussi important peut-il avoir été abandonné.
Mais en même temps, c'était un lieu de vie, alors peut être que les portes principales n'étaient jamais verrouillées. D'un air pensif, il continue de s'avancer dans un long couloir, vitré avec des miroirs et des colonnes. Pour Sholii cette architecture était nouvelle, il n'avait jamais eut l'occasion de voyager sur d'autres île avant. Et Metru-nui était sa première escale. Il était par contre bien informé et il connaissait l'histoire du Colisée. En arrivant à Metru-nui, il était aller dans une bibliothèque et il avait pu y lire les informations nécessaires pour comprendre la métropole et ses secrets, son histoire.
Un bruit attire son attention. Ce petit glapissement bien heureux d'un animal venant de se réveiller.
Sholii plisse ses yeux et découvre un petit renard. Il est tout mécanique, avec de belles plaques oranges, et un museau noir. Le petit renard glapit de nouveau et remue sa queue, avant d'éternuer et de partir en courant.

-Hey ! Attends !