J'entrais dans le hangar, et jettai un coup d'oeil à la ronde. Une petite centaine de personnes se trouvaient là, et me regardèrent entrer. Je pris ma sacoche, et en tirai l'orbe bleu sombre. Je sentis tous les regards se concentrer sur moi.
-Peuple Scoran, il est temps pour vous de reprendre vos fonctions. Fini les travaux de construction ou d'orfèvrerie. Vous allez être commerçants avec les Machines, mais en tant que maîtres forgerons cette fois. Avant le règne des Machines était le Chaos, mais vos alliés n'avaient pas oublié que vous êtes des artistes. Vous allez forger des Armures Toa, les améliorer, les réparer. Vous serez désormais les amis des Machines, et elles vous seront redevable d'être si habiles.
-Pourquoi serions-nous mieux en cohabitation avec les Toas ?
Je me tournais vers le grand gallaird roux, à la barbe tressée qui m'avait posé la question.
-Vous êtes reclus ici, avide de noirceur et de solitude, mais vous avez signé un traité avec vos alliés; quiconque vous apporterait cet orbe sera votre guide vers la cohabitation. Je suis venu vous redonner une place, dans un monde où vous seriez respectés. Vous êtes les forgerons désormais. Les Toas viendront à vous s'il ont besoin d'aide. S'il ne le font pas, ils passeront à côté de la prestance de vos armures...